Uvulopalatopharyngoplastie (UPPP)
Cette procédure fut initialement décrite en 1964 pour traiter le ronflement.
Une version plus agressive de la technique fut par la suite développée pour traiter l’apnée du sommeil.
En plus de traiter du palais mou, cette nouvelle technique impliquait les murs latéraux du pharynx.
Bien que l’UPPP réussisse à améliorer de façon significative le ronflement dans plus de 90 % des cas, seulement 30 à 40 % des patients ont une amélioration significative de l’apnée du sommeil. Ses résultats sont encore moins bons à moyen long terme.
L’UPPP traite uniquement la portion du palais mou, sans aucune amélioration de la base de la langue (zone hypopharyngée) ou la cavité nasale, ce qui explique probablement le peu de succès de cette technique contre l’apnée du sommeil. Également, la fibrose ou cicatrice du palais mou peut contribuer à exacerber l’apnée du sommeil à long terme.
L’UPPP n’est pas non plus sans complication. Effectivement, on note parmi celles-ci la régurgitation nasale, l’incompétence vélopharyngée (reflux des aliments et liquides remontant dans le nez), l’hypernasalité ou voix nasillarde, la sténose du palais et évidemment la persistance de l’apnée du sommeil.
L’UPPP est moins utilisée de nos jours et a été largement remplacée par d’autres techniques comme le LAUP et l’uvulopalatoplastie par radiofréquence.